Communiqué de presse
Par 371 voix POUR contre 37 abstentions dans le cadre de la procédure d’urgence le 16 avril dernier, le parlement a soutenu la proposition de la commission (proposition formulée à la demande du parlement) visant à modifier la directive « Habitats » afin d’aligner le statut européen de protection du loup sur la convention de Berne en le faisant passer de « strictement protégé » à « protégé ».
Prochainement, au regard de la codécision, aura lieu le vote du conseil européen qui a toutes les raisons d’être conforme.
Je me félicite qu’après la convention de Berne pour la protection à l’international, les Etats membres disposeront dès début juin d’une plus grande flexibilité dans la gestion de leurs populations de loups afin d’améliorer la protection de l’élevage en réduisant au minimum la croissance. En France c’est plus 20% par an, sans régulation ce serait entre 40 et 50 % : leur aire de colonisation/répartition augmentent.
Les états membres devront continuer à garantir un état de conservation favorable de l’espèce et auront 18 mois pour s’y conformer et donc en France, adapter le plan loup national.
La pression sur les élevages lozériens est très forte ce printemps, c’est la raison pour laquelle je suis intervenue aux côtés des représentants de la profession agricole pour que la brigade loup soit mobilisée rapidement.
Cette fin de semaine, la préfète coordinatrice du plan national d’actions loup et activités d’élevage, Fabienne BUCCIO sera en Lozère en se rendant sur l’Aigoual.
Retenue à l’assemblée nationale j’ai pu lui faire part des difficultés que rencontrent les éleveurs. Je reste mobilisée sur ce sujet dans son ensemble avec un travail de fond sur la question des louvetiers, où dès le budget j’ai pu faire adopter un amendement posant la question des moyens avant de s’intéresser aux autres problématiques dans un autre texte.
Le texte déclinant la mise en œuvre des tirs de défense pour les attaques sur bovins issu de la LOA est soumis à enquête publique actuellement.
Sophie Pantel