Sophie Pantel a participé à une table ronde consacrée à la santé des soignants, organisée par l’ARS et par SPS – l’Institut pour la santé des soignants. Ce temps d’échanges a permis de mettre en lumière une réalité préoccupante : une part significative des professionnels de santé est aujourd’hui en situation de souffrance psychologique, confrontée à la fatigue, à la surcharge et à une perte de sens dans leur travail.
Prendre soin de ceux qui nous soignent est essentiel pour garantir la qualité des soins et constitue une responsabilité collective. C’est également un engagement politique fort, comme l’illustrent les mesures inscrites dans le cadre du PLFSS :
- Une augmentation significative de l’ONDAM, pour renforcer les moyens de l’hôpital public.
- Le recrutement de 4 500 professionnels supplémentaires en EHPAD, afin d’améliorer les conditions de travail et l’accompagnement des résidents.
- Un soutien renforcé aux établissements médico-sociaux, longtemps sous tension.
- Des financements dédiés aux maladies neurodégénératives, pour mieux accompagner patients et professionnels.
- L’arrivée de davantage de docteurs juniors dans le système de santé.
- Une meilleure reconnaissance des maladies professionnelles, enjeu majeur pour les soignants.
- La suppression de certaines complexités administratives, sources de charge mentale inutile.
Ces avancées, même si elles ne règlent pas tous les problèmes, constituent des mesures concrètes pour améliorer les conditions de travail et soutenir le personnel soignant. Sophie Pantel rappelle que la santé des soignants est un sujet central : elle conditionne la qualité des soins, l’attractivité des métiers et la solidité de notre système de santé.

















